« La chute du gouvernement Bayrou n’y change rien, la saignée qu’il souhaitait imposer aux hôpitaux publics par un plan d’austérité inacceptable, la situation précaire de notre système de santé demeurent. Ni Emmanuel Macron, ni son nouveau Premier ministre ne souhaitent infléchir la politique menée depuis de trop nombreuses années, qui cherche à appliquer à l’hôpital une logique de rentabilité, loin de la promesse initiale d’être non seulement un service public essentiel à la population, mais aussi et surtout un bien commun.

Face à ce coup de force permanent, la mobilisation doit continuer. Comme à Laval en juin dernier, avec une grève des agents hospitaliers qui a permis d’éviter la suppression de 59 postes, comme les mobilisations en cours au CHU d’Angers, cette mobilisation devant l’ARS à Nantes doit envoyer un message clair au gouvernement : à celui qui promettait qu’il n’y avait pas d’argent magique mais a été capable d’un « quoi qu’il en coûte » pour sauver les entreprises après la crise sanitaire, nous devons exiger que l’hôpital ait des moyens à la hauteur de ses besoins et de nos besoins de santé.

Les manifestations de grande ampleur du 10 septembre, avec des centaines de milliers de participants, traduisent un rejet massif et populaire de la politique antisociale menée par les gouvernements successifs d’Emmanuel Macron et la volonté des Françaises et des Français de préserver leurs services publics. L’austérité budgétaire n’est pas une fatalité, mais un choix politique, celui de faire payer aux plus précaires les cadeaux fiscaux aux plus fortunés de ce pays. Parce que le service public est le vecteur le plus fort d’égalité et d’une répartition juste des richesses, sa préservation doit être une priorité.

Je me tiens aux côtés des personnels soignants mobilisés et leur adresse mon indéfectible soutien. Leur lutte est juste, leur mobilisation est nécessaire. »

Laisser un commentaire

Commentaires

Réseau média web

Liens utiles

Twitter

Afficher plus