» Il n’est décidément pas facile, ces derniers temps, d’être un acteur de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ! Après la SADEL, c’est désormais l’entreprise ENVIE qui est touchée.
De nombreux Angevins connaissent cette structure engagée dans le réemploi des appareils électroménagers. ENVIE offre également des formations à des personnes très éloignées de l’emploi, facilitant ainsi leur réinsertion dans les métiers de la réparation d’équipements électriques et électroniques.
ENVIE, c’est la possibilité pour beaucoup d’acquérir du matériel à bas coût, de permettre à des individus de se former et d’obtenir une qualification reconnue, tout en participant activement à l’économie circulaire, en privilégiant le réemploi au recyclage.
Le réseau ENVIE existe depuis près de 40 ans. Il a formé des milliers de personnes et emploie aujourd’hui plus de 3 800 salariés, 1 000 postes sont désormais menacés. En cause : la mise en concurrence avec des entreprises spécialisées dans le recyclage d’électroménager.
En effet, ENVIE vient de perdre un appel d’offres lancé par l’éco-organisme agréé par l’Etat, ECOSYSTEM. Ce dernier n’a pas pris en compte les spécificités de l’entreprise ni ses valeurs, en la mettant en concurrence avec des structures dont le cœur d’activité est davantage tourné vers le recyclage que vers le réemploi. Plus préoccupant encore, l’appel d’offres a été attribué à un groupe privé, dont les logiques de rentabilité priment sur les enjeux sociaux et environnementaux portés par ENVIE. Par ailleurs, l’action sociale menée par ENVIE sur ses territoires d’implantation n’a pas été considérée.
La France Insoumise du Maine-et-Loire exprime son soutien à l’entreprise ENVIE, à ses salariés et à ses stagiaires. Elle demande à l’éco-organisme ECOSYSTEM de revoir les critères ayant conduit au choix d’une entreprise privée privilégiant le recyclage au détriment de l’économie circulaire, telle que pratiquée par ENVIE. »