Les difficultés de stationnement au CHU d’Angers sont devenues insupportables. Lundi dernier, les Insoumis ont recueilli de nombreux témoignages de soignants, de patients et de visiteurs confrontés à une situation devenue intenable.

Depuis les coupes budgétaires décidées par Emmanuel Macron, plusieurs hôpitaux publics ont rendu leurs parkings payants. Le budget Lecornu, s’il était adopté, viendrait aggraver encore la précarité du personnel hospitalier et des usagers.
Sur le terrain, les témoignages sont unanimes :
- des visiteurs qui partent parfois une heure et demie avant leur rendez-vous dans l’espoir de trouver une place ;
- des soignants contraints d’arriver bien plus tôt ou de payer pour venir travailler, au prix de stress, de fatigue et de dépenses supplémentaires ;
- des automobilistes qui tournent plus de trente minutes avant de pouvoir se garer ;
- tous dénoncent une situation inacceptable : payer pour soigner ou être soigné est une aberration.
La fermeture temporaire de la place La Rochefoucauld n’a fait qu’aggraver la situation.
Christophe Béchu, maire d’Angers et président du Conseil de surveillance du CHU, ne peut ignorer la détresse du personnel hospitalier et des usagers. En tant qu’ancien ministre d’Emmanuel Macron, il porte sa part de responsabilité dans ces politiques d’austérité.
Certes, de nouveaux espaces de stationnement ont été créés – comme le parking silo de 200 places – mais ils restent largement insuffisants face aux 6 900 salariés du CHU.
L’absence de solutions de remplacement pour les places de La Rochefoucauld illustre le manque de considération envers les soignants et les patients.
Ce sont encore une fois les patients, leurs familles et les soignants qui paient le prix fort de ces choix politiques.
Face à cette injustice, La France Insoumise a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour rendre gratuit le stationnement dans les établissements de santé – une mesure simple, juste et digne.
À Angers, des solutions locales sont possibles :
- la gratuité des transports en commun pour les patients munis d’une convocation de soins ;
- des aménagements temporaires pour pallier la fermeture des parkings existants.
Ces mesures contribueraient à la fois à la transition écologique et à la qualité de vie des usagers.
Les hôpitaux publics doivent rester des lieux de soin, pas des sources de profit.
Leurs parkings ne doivent pas servir à combler les trous des budgets d’austérité.