Au 3ème jour de grève à la stérilisation, le taux de grévistes reste quasiment à 100% selon le syndicat FO.
” Les négociations entamées depuis 2 semaines, n’ont toujours pas permis d’aboutir à un accord. Les recrutements censés aboutir rapidement, annoncés il y a maintenant plus de 2 semaines ne sont toujours pas concrets ! Le premier engagement de la direction à savoir le remplacement des arrêts n’est donc pas encore tenu. C’est pourtant sur les faits que nos collègues attendent de la direction des engagements. Car depuis 2019, ils n’ont eu que des promesses sans lendemain !
Dans une dernière proposition reçue ce jour, la direction propose comme revalorisation salariale, la réalisation d’heures supplémentaires : « l’établissement est prêt à engager le paiement d’heures supplémentaires qui seraient réalisées dans la période à venir dans la phase de mise en place de la nouvelle organisation. » Par-là, la direction indique aux grévistes que l’engagement d’aboutir à 5 créations de postes n’est pas garantie dans le délai pour lequel elle s’est engagée lors des premières négociations. D’autre part, elle propose de travailler toujours plus alors même que ce sont les conditions de travail difficiles depuis des années qui ont conduit à la grève ! Nos collègues se sont adressés à la directrice Générale pour faire part de la colère qu’a suscitée cette proposition vécue comme une provocation en plein mouvement social.
La direction du CHU d’Angers refuse toujours de revaloriser une prime déjà versée, à hauteur de 3 euros par jours contre 1 euro actuellement. Alors même que le CHU de Nantes applique cette revalorisation à ses agents de stérilisation depuis 2023. Le CHU d’Angers serait un CHU de seconde zone ?
Une rencontre avec la direction générale doit voir lieu lundi 2 décembre à 14h30. Dans l’attente de cette nouvelle réunion de négociation, l’assemblée générale a voté une nouvelle journée de grève le Lundi 9 décembre 2024.
Les agents de stérilisation ont mis en place depuis deux jours, une caisse de grève qui a déjà recueillis plusieurs centaines d’euros. Preuve qu’ils ne comptent rien lâcher