A Angers, comme partout en France, la profession des taxis conventionnés est menacée. A Brest lundi les taxis bloquaient les ronds-points.
La Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) souhaite imposer des tarifs, qui feraient travailler les taxis en dessous du seuil de rentabilité. Concrètement, cela signifie que ces tarifs causeraient des pertes de 30 à 40 % de leur chiffre d’affaire, poussant de nombreuses entreprises de taxi à la faillite.
Ce que cela implique :
- – 40 000 entreprises pourraient fermer leurs portes.
- – Plus de 36 000 emplois seraient menacés.
- – Le transport médical pour les personnes nécessitant des soins réguliers (consultations, kinésithérapie, chimiothérapie, dialyse, hospitalisations, etc.) serait gravement impacté.
Les taxis du Maine-et-Loire lancent un appel au soutien des usagers en distribuant des tracts lundi 25 novembre Chu d’Angers, Ch de Saumur, Ch Cholet, Clinique de l’Anjou, Clinique du Parc Cholet, Village Santé Trélazé, Centre de réadaptation des capucins, Institut de Cancérologie de l’ouest, CESAME-Pôle Roger Misès-Secteur de pédopsychiatrie, Hôpital pole santé Segré.
– Informez votre entourage, parlez-en à vos médecins, kinésithérapeutes, spécialistes.
– Soutenez les artisans taxis qui vous accompagnent au quotidien dans votre parcours de soin.
« L’heure est grave. Si l’Assurance Maladie persiste dans cette voie, nous n’aurons pas d’autre choix que de nous mobiliser pour défendre notre avenir et la continuité du transport médical, avec votre soutien.»
Si la réunion avec la CNAM lundi s’avère infructueuse il faudra s’attendre à des opérations escargots dans le Maine-et-Loire à partir de mercredi.