Alors que le gouvernement impose un nouveau budget d’austérité frappant de plein fouet la Sécurité sociale et les collectivités territoriales, la situation sociale continue de se dégrader en Maine-et-Loire. Face à cette spirale, Angers Populaire porte une rupture nette : encadrement des loyers, gratuité des services publics essentiels (cantine, transports, premiers mètres cubes d’eau) et fin des cadeaux faits à l’oligarchie.

Dans Le Courrier de l’Ouest du 10 décembre 2025, Cyrille Bajan, directeur de la Banque de France du Maine-et-Loire, s’étonne que notre département soit davantage touché par le surendettement que les territoires voisins, « sans qu’on ne s’explique tout à fait pourquoi ».

Pourtant, les causes sont visibles partout sur le terrain.

Précarité et mal-logement : la réalité angevine

À Angers, le taux de pauvreté dépasse de 6 points la moyenne nationale. Le marché de l’emploi y est structurellement précaire : 73 % des offres sont des CDD de moins d’un mois ou des missions d’intérim.

Le logement est devenu un goulet d’étranglement financier :

  • des loyers moyens supérieurs à 500 € pour un deux-pièces ;
  • une pénurie chronique de logements sociaux, avec 6 demandes pour une attribution et jusqu’à 20 mois d’attente ;
  • un prix de l’immobilier inaccessible, autour de 3 200 €/m².

Austérité et inflation : une double peine

Les politiques d’austérité menées depuis vingt ans, aggravées sous les mandats d’Emmanuel Macron — dont Christophe Béchu fut ministre — ont rendu les services essentiels toujours plus coûteux et moins accessibles.

Entre l’inflation alimentaire, nourrie par les marges de la grande distribution, et l’explosion des prix de l’énergie, de nombreux ménages renoncent désormais à se chauffer. Dans ce contexte, l’endettement n’est pas un choix mais une stratégie de survie, touchant en priorité les femmes seules avec enfants, les locataires et les travailleurs précaires.

La réponse d’Angers Populaire  : construire une ville moins chère

Le budget de la Sécurité sociale voté ce mardi 9 décembre 2025 ne fera qu’aggraver cette situation. Alors que la part des salariés payés au SMIC est passée de 10 % à 17 % en vingt ans, La France insoumise refuse la résignation face à la pauvreté.

Au niveau national, nous continuerons de combattre l’austérité et les privilèges accordés à l’oligarchie.
Au niveau local, dès notre prise de fonction à Angers, nous agirons concrètement pour faire baisser le coût de la vie :

  • encadrement des loyers par le classement d’Angers en zone immobilière tendue ;
  • gratuité totale des fournitures scolaires et de la cantine dans les écoles publiques ;
  • gratuité progressive des transports publics ;
  • gratuité des premiers mètres cubes d’eau indispensables à la vie.

Une autre politique est possible.
Pour une ville moins chère, plus équitable et plus solidaire,
les 15 et 22 mars 2026, votez Angers Populaire.

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