Dans un long communiqué, les Insoumis de Cholet expliquent les raisons du refus des partenaires pour une liste commune. Première force de gauche à Cholet, ils préparent une liste d’union populaire.
» Porteur d’un projet national et local pour les futures échéances électorales municipales en 2026, la France Insoumise a depuis plusieurs semaines, rencontré des groupes locaux ainsi que les partis politiques de gauche sur Cholet, afin de tenter de constituer une liste d’Union Populaire résolument ancrée à gauche pour les prochaines municipales.
Les électeurs en faveur de LFI à Cholet, y ont fait de notre mouvement, la première force de gauche depuis 2022.
Nous affirmons que notre force politique compte dorénavant dans le paysage français, et bien évidemment à Cholet !
La France Insoumise à Cholet par souci de clarté à l’égard des choletais, tient à apporter son point de vue.
La France Insoumise porteuse d’un véritable programme, a initié les discussions en juin 2024 permettant ainsi de présenter quasiment sur tout le territoire des candidatures uniques du Nouveau Front Populaire avec le résultat positif que nous connaissons
Macron a refusé le verdict des urnes, le NFP a fait chuter le gouvernement Barnier pour faire valoir la démocratie, mais le PS n’a pas persisté dans son engagement et le gouvernement illégitime de Bayrou est toujours en place.
Cette situation laisse aujourd’hui son empreinte sur les négociations en cours à Cholet pour constituer une vraie liste d’Union Populaire le plus large possible pour les élections municipales
Nous faisons aujourd’hui les constats suivants :
- Figure un peu connue des choletais pour avoir été conseiller municipal d’opposition, Franck LOISEAU estampillé « Les Ecologistes » n’a pas l’intention de s’inscrire dans le cadre d’une liste d’Union Populaire, mais en revanche à un objectif : battre Bourdeleix coûte que coûte.
- Christophe AIRAUD, ancienne tête de liste de « Cholet en Commun » en 2020 a quitté les Insoumis pour rejoindre le petit groupuscule des dissidents Insoumis « APRES » en compagnie de Laurence ADRIEN-BIGEON ancienne candidate socialiste pour les législatives de 2012.
Plutôt que de co-construire un programme au service des citoyens pour définir les candidats têtes de liste par la suite, nos interlocuteurs ont voulu imposer une méthode inverse : les ambitions personnelles prennent le pas sur l’intérêt des citoyen-nes. Nous avons constaté au fil de nombreuses réunions la volonté d’invisibiliser les chefs de file de la France insoumise. Nous avions pourtant formulé nos intentions d’une unité à gauche.
L’union, rêvée et désirée par tant de personnes, représente un idéal de cohésion et de collaboration. Elle exige cependant des bases solides, où la confiance, la transparence jouent un rôle essentiel.
Dans ces conditions, les deux « Groupes d’Action » locaux du choletais de la France Insoumise se sont réunis et ont examiné la situation ainsi créée. Ils ont décidé, dans un premier temps, de se retirer de toute discussion avec l’ensemble des groupes ou partis de gauche du choletais. Ils étudient une solution qui permettrait de constituer une liste d’opposition à gauche dans le cadre de l’Union Populaire, qui a fait ses preuves au niveau national. »