“Mme Schweitzer explique son exclusion par le manque de démocratie interne au sein de LFI. Voilà qui ne manque pas de sel pour qui a connu son attitude et ses méthodes faites de clientélisme, d’intimidation et de menaces d’exclusion. Et ce depuis son arrivée en 2018 au sein du mouvement où elle n’a cessé de tenter (heureusement sans succès) de prendre le pouvoir sur l’ensemble du département au mépris de toute démocratie, finissant par se mettre à dos l’ensemble des militants. Elle se plaint par exemple de ce qu’on ne vote pas à la France Insoumise, ce qui est exact puisque les décisions doivent être prises au consensus afin d’éviter la formation de clans et de favoriser le dialogue plutôt que l’affrontement entre militants. Mais il se trouve qu’elle fut la première à rappeler avec force ce principe de l’interdiction du vote le jour où des militants ont proposé d’en faire un et où elle a vu qu’elle serait mise en minorité. Bel exemple de conscience démocratique à géométrie variable !
Elle prétend de même que son exclusion a été “brutale” en omettant de dire qu’elle avait été plusieurs fois convoquée par les instances nationales pour s’expliquer et se faire rappeler à l’ordre sur son attitude en interne et sur la création de ce micro-parti Angers en Commun. Création décidée par elle seule sans en informer quiconque, tant au niveau national que local, sachant parfaitement qu’elle se verrait opposer dans les deux cas un refus catégorique. L’absence de “contradictoire” qu’elle prétend dénoncer est donc une contre-vérité manifeste et Mme Schweitzer s’en trouve particulièrement mal placée pour donner quelque leçon de démocratie que ce soit. Les “vraies raisons” qu’elle donne de son exclusion (anti-féminisme, dénonciation de dérives sectaires, etc.) ne relèvent que de son habituelle rhétorique victimaire et sont bien loin de toute réalité.”