Vendredi 23 mai, une manifestation de taxis et de personnels hospitaliers a accueilli le ministre de la Santé, Yannick Neuder, lors de son arrivée au CHU d’Angers.
Les taxis protestaient contre les restrictions que souhaite leur imposer l’Assurance maladie concernant le transport sanitaire, dans le cadre de la politique d’austérité du gouvernement.
Ces mesures risquent de dégrader les conditions de déplacement des patients, de réduire le chiffre d’affaires des entreprises du secteur et, dans certains cas, de menacer leur survie.
Le gouvernement justifie ces décisions par la hausse des dépenses. Mais qui en porte la responsabilité, sinon les gouvernements successifs, sous la présidence d’Emmanuel Macron comme de ses prédécesseurs ?
Le développement de l’hospitalisation ambulatoire, nécessitant parfois des allers-retours quotidiens entre domicile et hôpital, ainsi que la fermeture de services et d’hôpitaux de proximité, qui allongent les trajets vers les établissements de soins, en sont les causes principales.
À ce titre, les revendications des chauffeurs de taxi rejoignent celles des hospitaliers, qui demandent davantage de lits et de personnel pour que l’hôpital public puisse accueillir les patients dans de meilleures conditions.
La France insoumise soutient pleinement les mobilisations des taxis et des hospitaliers. Leurs revendications sont légitimes et doivent être entendues.