Le POI Parti Ouvrier Indépendant demande l’abandon des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes interpellées mardi dernier à Cholet.

La presse locale a fait état hier, jeudi 8 février, sept mois après les faits, de l’arrestation mardi 6 février de huit personnes en raison de leur participation à des « violences urbaines » à Cholet le 27 juin 2023, dans le cadre des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel.

Trois ont été mis hors de cause, un mineur est convoqué devant un juge pour enfants, quatre majeurs seront jugés le 5 avril prochain.

Alors que l’auteur du tir mortel contre le jeune Nahel a été remis en liberté il y a quelques mois, après que les violences policières se sont déchaînées à l’encontre des jeunes qui protestaient, après un nombre considérable de jugements expéditifs prononcés par les tribunaux dans les jours et les semaines qui ont suivi, cette interpellation plus de sept mois après les faits est le signe d’une volonté de l’Etat d’aller jusqu’au bout de la répression, d’instaurer un climat de peur dans la population et parmi la jeunesse.

De la solidarité avec le peuple palestinien qui meurt sous les bombes, au combat contre la loi immigration qui vise à semer le poison de la division, en passant par la défense des retraites, la seule réponse du gouvernement est la violence d’Etat.

Le POI refuse cette violence et demande l’abandon des poursuites judiciaires à l’encontre de toutes les personnes interpellées mardi dernier à Cholet.

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