À l’hôpital, aucun service n’est épargné par le manque de personnel et tous les métiers sont concernés. De nombreux postes sont toujours vacants : infirmier, aide‐soignant, plombier, électricien, chauffeur, cuisinier, etc.
"L’objectif du bureau d’embauche du 8 juin dernier était de montrer qu’il y avait des candidats prêts à venir travailler au CHU contrairement à ce que pouvait dire la direction. Pour rappel, La CGT a recueilli plus de 80 CV et lettre de motivation en quelques heures et nous continuons à en recevoir.
La direction annonce dans la presse que : « 5 profils pourraient être embauchés » et que « les CV des autres candidats seraient intégrés dans une base de données pouvant être sollicité en cas de besoin »
Pour La CGT, les 5 candidatures retenues doivent aboutir à une embauche. Devant la pénurie de personnel, on ne comprend pas que la direction hésite. Quant aux autres candidats le CHU à la possibilité de former ces personnes volontaires et motivées pour qu’elles puissent intégrer prochainement le CHU. C’est en tout cas, ce que va porter La CGT lors de sa prochaine rencontre avec la direction.
Organisation estivale 2023.
La direction a présenté lors du CSE extraordinaire du 15 juin dernier les perspectives estivales pour 2023. Au programme, la fermeture de plus de 200 lits et la volonté de cette direction d’imposer dans de plus en plus de services, des journées de travail en 12 heures, de l’alternance jour/nuit, d’ajouter des week‐ends supplémentaires de travail et ce, bien que la majorité des salariés y soient opposée.
Pour La CGT, c’est un recul et une aggravation programmée de nos conditions de travail, de vie et d’accueil des patients. Et poussent les collègues à quitter le CHU.
Alors, lorsque la direction dit « notre but, c’est que le personnel veuille rester » QUELLE HYPOCRISIE !
Pour La CGT, il est nécessaire et indispensable de travailler dans de bonnes conditions pour accueillir correctement les patients et leur famille, cela passe par des embauches, l’accès à la formation, l’arrêts des horaires dérogatoires et des augmentations de salaires."
Cécile CHEVALIER CERVELLE, pour La CGT du CHU d’Angers
