Aujourd’hui, fait rarissime, 100% des médecins urgentistes du CHU d’Angers sont entrés en grève. Ils dénoncent le manque d’effectif flagrant : ils ne sont que 25, alors qu’ils devraient être 49 pour faire fonctionner correctement le service des urgences. A l’instar de leurs collègues de Mayenne, les agents hospitaliers sonnent encore une fois l’alarme.
Cette situation est le résultat d'une politique d'économies budgétaires à tout prix que l'hôpital public subit depuis bien trop longtemps, et qui a soumis notre service public de santé aux logiques de rentabilité financière. Résultat : suppressions de lits, déserts médicaux, départs d’agents désespérés. Dans le même temps, les salaires n'étant que peu revalorisés, et les conditions de travail très dégradées, les personnels hospitaliers (s'ils ne sont pas en burn out) décident de partir pour préserver leur intégrité.
Quel avenir pour nos enfants dans une France sans hôpital public ? Alors que nous avions le meilleur système de santé au monde, aujourd'hui il est à l'agonie. Laisserons-nous la destruction de notre système de santé se réaliser sous nos yeux en pleine crise sanitaire ? Attendrons-nous que d’autres drames surviennent comme en Sarthe dernièrement où un patient est mort faute d'anesthésiste présent ?
La France insoumise exprime son soutien le plus total aux agents hospitaliers du CHU d’Angers et à leurs revendications. Dès 2022 et l’élection de Jean luc Mélenchon à la Présidence de la République, nous planifierons ensemble la reconstruction de l'hôpital public, avec les personnels, pour améliorer les conditions de travail et offrir à chacun des soins de qualité.
Rendez-vous le 4 décembre à Paris pour soutenir le mouvement national pour la défense de L'hôpital public.