Municipales d’Angers 2026 : un accord bidon pour une union de la gauche

Le quotidien régional Ouest-France rapporte qu’une fraction de la gauche angevine a « signé un accord de principe en vue des élections municipales à Angers ».

Cependant, il est mentionné que « neuf organisations politiques et citoyennes » sont impliquées, ce qui s’avère trompeur. La réalité est différente. Le Parti socialiste dirigé par Silvia Camara Tombini, l’Après de Claire Schweitzer, Place publique, GénérationS et les Écologistes de Romain Laveau envisagent de constituer une association dans la précipitation.

Les Socialistes semblent pressés en raison du prochain congrès, tandis que les Écologistes angevins sont timorés et manquent d’enthousiasme. En effet, Marine Tondelier se rendra à Nantes le 8 mars pour lancer la campagne des municipales. À Nantes les Écologistes envisagent de se présenter seuls, sans la numéro 2 du PS, Johanna Rolland. Par ailleurs, il semblerait qu’ils envisagent une alliance au niveau national avec La France Insoumise.

Lors d’une réunion des partis et mouvements de gauche, les Insoumis ont clairement indiqué qu’ils ne souhaitaient pas participer à cette association, qui ne dispose pas d’un axe programmatique défini, à part des idées communes sur lesquelles tout le monde s’accorde. Ils ont jugé que c’était prématuré et qu’il était nécessaire de discuter d’un programme de rupture avant d’évoquer une liste. Selon nos sources, les organisateurs de cette réunion auraient proposé une seule place au sein de l’association, ce qui, pour LFI, s’apparente à du mépris compte tenu de l’importance de leur mouvement sur le territoire angevin. Le Parti Communiste et le NPA partagent également cette position, prônant la prudence et l’élaboration d’un programme préalable.

À ce jour, aucun accord solide n’existe pour une union de la gauche aux municipales de 2026. La situation semble mal engagée, et une clarification pourrait intervenir début juin.