FO dénonce des faits de violence sur des collègues aux urgences du CHU. Dans la nuit du 14 au 15 Mars 2024, 4 soignants des urgences ont été victimes d’une agression physique. Le syndicat FO apporte son soutien au personnel des urgences qui n’a pas à subir d’agression dans l’exercice de ses fonctions.

CHU Angers : la CGT dénonce un manque criant de personnel

Le syndicat FO a immédiatement demandé la tenue d’une « formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et conditions de travail » (ex CHSCT) pour que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé et que tous les moyens soient mis en place pour la sécurité de nos collègues.

Ce matin, à la relève de l’équipe, au moins 6 patients nécessitant des soins en psychiatrie étaient en attente d’hospitalisation. Depuis des mois, nos collègues font face au manque de lits d’aval en psychiatrie, des patients attendent parfois plusieurs jours dans les urgences qu’une place se libère.

FO rappelle qu’en 2023, ce sont plus de 30 lits qui ont été fermés au CESAME suite à des départs de médecins psychiatres. Ces lits fermés s’ajoutent aux dizaines d’autres dans la région notamment en Sarthe et en Mayenne par manque de médecins. Ils s’ajoutent aux fortes tensions sur la psychiatrie à Cholet et Saumur.

La direction du CHU va ouvrir 12 lits de post-urgences pour la psychiatrie, mais ce n’est qu’une goutte d’eau au regard des besoins. En effet ces lits sont ouverts (6 à 8 dans un 1er temps) pour l’hémi région (49, 72, 53). Qui peut croire que cela règlera la situation ?

L’offre de soins dans cette spécialité est particulièrement mis à mal par plus de 150 lits fermés dans l’hémi région. Des patients n’ont plus accès à une hospitalisation et attendent des jours dans les services d’urgences. C’est ce qui est à l’origine d’un mouvement de grève aux urgences du Centre hospitalier du Mans.

Cette situation n’est pas le fruit du hasard, elle est une des conséquences des politiques menées depuis des décennies par les gouvernements successifs qui ont entrainé la fermeture de milliers de lits qui manquent aujourd’hui. Le ministère n’apporte aucune perspective pour la formation des médecins et infirmiers qui manquent partout, et ce, pour permettre à l’hôpital de répondre aux besoins de la population et au personnel de travailler dans de bonnes conditions et en sécurité.

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